Décembre 2020 – décembre 2023 : 3 ans d’existence et déjà une place reconnue sur le marché du conseil en transformation responsable pour meaneo ! Le projet d’origine, porté par deux fondateurs visionnaires, est aujourd’hui un collectif de 13 dirigeants appelés « Impact Enablers » qui accompagnent avec vision et pragmatisme des dirigeants sur le chemin de l’impact positif. A l’occasion de cette date anniversaire, Valérie Baschet et Didier Sensey reviennent sur le chemin parcouru, les valeurs qui les animent et le plaisir intense qu’ils retirent de leur engagement.
meaneo fête le 24 décembre 2023 ses trois années d’existence, qu’est-ce que cette date symbolique vous inspire à l’un et à l’autre ?
Valérie : Ce sont surtout trois années de rencontres et d’aventures humaines qui ont généré beaucoup de plaisir, une des conditions de base du travail pour moi ! Ma plus grande récompense est la satisfaction de nos clients. Certains nous ont dit « Sans vous, l’entreprise n’en serait pas là… » ou encore « Vous ne pouvez pas imaginer la valeur que vous avez apportée à notre entreprise. ». Cela me rend fière du travail accompli, et ce n’est pas quelque chose que je dis souvent !
Aujourd’hui, nous sommes à la fin de la phase de construction de meaneo. Nous avons bâti en trois ans un savoir-faire et une offre de services au plus près des besoins des clients. Leurs retours très positifs et leur fidélité est le signe que ce que l’on fait convient. Je suis aujourd’hui totalement tournée vers le futur et l’envie d’aller plus loin.
Didier : meaneo fête ses 3 ans et a maintenant bien appris à marcher ! La vision de départ est devenue une réalité tangible. Nous avons construit une entreprise totalement alignée avec nos convictions profondes : celles que les entreprises n’ont pas d’autres choix que de s’engager de manière significative sur un chemin de transformation durable, en conciliant sens, impact positif et performance économique.
meaneo est en effet le fruit d’une rencontre entre deux personnes de conviction et une forte envie commune de faire bouger les choses. Pouvez-vous revenir sur l’idée d’origine qui a mené à la création de meaneo ?
Didier : meaneo est né d’une rencontre et d’un contexte. C’était en 2020. Valérie et moi étions tous deux membres du même cabinet d’accompagnement de dirigeants. Le 24 mars, nous nous sommes retrouvés confinés pour une durée indéterminée… Cela a été pour nous deux un déclic qui a abouti à la création de meaneo 9 mois plus tard, le 24 décembre 2020 !
Le confinement a été l’occasion de beaucoup de réflexions, de lectures et d’échanges entre nous. Il nous est apparu de manière assez évidente qu’il fallait aller plus loin, et qu’il y avait même une certaine urgence à agir, pour les dirigeants, pour les entreprises, pour les collaborateurs… Il devenait indispensable de réfléchir au rôle de l’entreprise dans la société pour envisager un futur plus vertueux et plus durable.
Valérie : Ces réflexions ont été nourries chez l’un et l’autre par plusieurs sources d’inspiration fortes. A commencer par Jean-Dominique Senard, initiateur de la Loi Pacte, que Didier a entendu lors d’une conférence sur le modèle social européen. De mon côté, je m’intéresse de près à la Pensée Sociale Chrétienne et j’ai participé à un événement très enrichissant organisé par les EDC au Collège des Bernardins. Tout ceci nous a amenés à poser les bases de meaneo : nous devons aider les entreprises et leurs dirigeants à redéfinir leur modèle d’affaires pour qu’il ait un impact positif et durable sur le monde, en mettant l’humain au centre.
Quel bilan tirez-vous de ces trois années ?
Didier : Depuis le départ, nous avançons avec un véritable esprit missionnaire ! Nous voulons faire valoir notre approche, pour permettre aux entreprises de faire d’une contrainte – la prise en compte de leur impact socio-environnemental – une opportunité. En trois ans, nous avons donc construit un socle méthodologique fort, fondé sur une vision holistique de l’entreprise. Nous avons défini des principes d’action et bâti une méthodologie unique, à partir de la conviction que c’est avant tout un sujet de dirigeants.
Valérie : La perception du sujet a nettement évolué en l’espace de trois ans. Nous sommes passés d’un sujet important mais pas essentiel, une sorte de « nice to have », à un sujet prégnant sur lequel « bien sûr, il faut avancer ». Les dirigeants des entreprises sont préoccupés par ce sujet et ne savent pas comment l’aborder.
Notre approche « de dirigeants à dirigeants » est très appréciée car elle leur permet d’avoir un accompagnement à la fois stratégique et pragmatique. A contrario, nos concurrents ont soit une vision très technique du sujet, soit une vision trop réduite des enjeux. En tant qu’anciens dirigeants, nous comprenons parfaitement la réalité d’une entreprise. Nous ne prétendons pas avoir des solutions miracles, mais cherchons à être au plus juste dans notre compréhension des problématiques, en nous mettant à la place du dirigeant.
Vous avez grandi rapidement au point de devenir un vrai collectif d’Impact Enablers. La dimension collective a-t-elle toujours été présente dans votre projet ?
Valérie : La notion de collectif est pour nous très importante. Dès le départ, nous avons eu le projet de nous entourer d’autres dirigeants expérimentés, capables d’avoir une vision 360° des enjeux des entreprises. Nous avons établi un process et des outils pour intégrer et former chaque nouvel Impact Enabler qui nous rejoint.
Didier : Tous, nous partageons les mêmes valeurs et la même envie : nous mettre au service, aider, transmettre… Nous voulons avoir un réel impact positif sur le monde et agir pour que les dirigeants comprennent le chemin qu’ils doivent prendre pour leur entreprise.
Tous nos Impact Enablers ont des parcours exceptionnels et nous sommes très fiers de les avoir autour de nous. La diversité des expériences crée d’énormes richesses. C’est pourquoi, nous avons comme principe d’intervenir systématiquement en binôme chez un client.
Pourquoi avoir fait le choix de devenir une société à mission ? Quels sont vos engagements et comment se concrétisent-ils au quotidien ?
Didier : Dans le rapport Senard/Notat, « Entreprise et intérêt général », l’entreprise ne se réduit pas à la recherche de profit ; elle a un rôle à jouer dans la société et doit prendre ses responsabilités face aux enjeux socio-environnementaux. La société à mission est celle qui inscrit dans ses statuts une raison d’être et la traduit en objectifs concrets à poursuivre dans le cadre de son activité.
Assez logiquement, nous voulions nous appliquer à nous-même les principes que nous conseillons aux autres. Nous avons également fait la démarche pour devenir B Corp. Tout ceci est une manière d’attester de notre engagement à bien faire les choses pour accélérer la transformation responsable des entreprises.
Valérie : Les objectifs que nous avons pris sont de plusieurs ordres :
Ces objectifs ne sont pas une contrainte pour nous. Ils sont le prolongement normal du projet que nous défendons. Notre mission est de trouver les leviers d’actions pour accélérer la prise de conscience et l’action. Nous n’agissons pas en fonction de critères financiers, mais pour que nos actions soient alignées avec notre mission. Le chiffre d’affaires vient en conséquence de cet alignement.
D’après vous, quels sont les grands sujets qui s’annoncent pour les PME et ETI en 2024 ?
Valérie : 2024 va connaitre une forte accélération autour de ces sujets de responsabilité de l’entreprise. Après le Covid, les entreprises ont beaucoup travaillé autour de la marque employeur, de la recherche de sens, de la motivation des collaborateurs. Depuis un an, le sujet se déplace autour des enjeux de supply chain et de la réglementation CSRD.
Didier : Cela signifie pour meaneo la nécessité de dimensionner nos ressources pour pouvoir accompagner un maximum d’entreprises dans la refonte de leur modèle d’affaires, de façon à ce qu’elles puissent concilier sens, impact positif et performance économique.