Le conseil de dirigeant à dirigeant : un positionnement unique sur le marché du conseil en durabilité

En 4 ans, meaneo a prouvé la pertinence de sa raison d’être : « contribuer à ce que l'entreprise ait un impact positif et durable sur le monde ». La durabilité est plus que jamais un sujet d’actualité pour les entreprises, obligées de s’adapter et de faire preuve de robustesse pour exister encore demain. Grâce à une offre de services totalement différenciante fondée sur un collectif de dirigeants au service d’autres dirigeants, meaneo affiche de très grandes ambitions pour les années à venir. Didier Sensey, Valérie Baschet et Guy Flament, les 3 associés de meaneo, nous font part de leur vision et projets en cours.

Quel bilan tirez-vous des 4 années de vie de meaneo ?

Didier : Nous sommes très heureux du chemin parcouru depuis 4 ans ! meaneo a été créée à une époque où la RSE était beaucoup moins présente dans les entreprises. Le sujet était le plus souvent positionné au niveau de la communication ou du service RH et ne remontait pas forcément au comité de direction. Au mieux, il était envisagé comme un effort en vue de limiter les externalités négatives liées à l’activité de l’entreprise. Aujourd'hui, ce sujet est devenu central dans les réflexions stratégiques des dirigeants sur la performance de leur business modèle. Ceci est le signe que notre pari a été le bon !

Valérie : Notre deuxième pari a été de rassembler des dirigeants d'entreprises – nos Impact Enablers - autour de ce sujet et de considérer que c’étaient les profils les plus à même pour aider les dirigeants de PME/ETI dans la transformation de leur modèle d'affaires. Un accompagnement de pair à pair : cette approche est assez inédite dans le marché du conseil ! Notre singularité réside dans notre capacité à rendre ces sujets concrets et à en faire un lien direct avec le business de l'entreprise. Notre approche pragmatique correspond parfaitement aux attentes des dirigeants qui ont besoin de conseils opérationnels et personnalisés pour avancer. Nous avons réalisé plus d'une centaine de missions avec succès, et avec des niveaux de satisfaction inégalés dans le secteur. 9,7/10 est le niveau moyen de satisfaction de nos clients. Ceci est un réel motif de fierté pour nous.

Guy : J’ai rejoint le train meaneo en marche en m’associant à Valérie et Didier qui en sont les deux fondateurs. En quatre ans, l’entreprise a beaucoup évolué. Nous avons de nombreux motifs de fierté, à commencer par la satisfaction de nos clients bien sûr, et également la fidélité de nos partenaires dont BNPP, avec qui nous partageons des convictions fortes sur le positionnement indispensable des sujets de durabilité à l’agenda des plus hautes instances de gouvernance des PME / ETI. Nous sommes très heureux également de voir que meaneo se personnifie à travers un collectif dynamique et engagé de 20 personnes, à la fois des anciens dirigeants et des jeunes consultants experts, tous extrêmement motivés et impliqués.

Interview de Didier Sensey, Valérie Baschet et Guy Flament, les 3 associés de meaneo

Avec ces 4 années de recul, êtes-vous toujours alignés avec votre raison d’être dans votre activité au quotidien ?

Valérie : Oui, sans hésitation. Nous sommes une entreprise à mission. Notre raison d'être - « contribuer à ce que l'entreprise ait un impact positif et durable sur le monde » - agit comme une étoile polaire qui définit et oriente tout ce que nous faisons. Cela se traduit en actions concrètes et pragmatiques.

Guy : Nous avons un objectif, concilier performance économique et impact positif. C’est à la fois une exigence au cœur de notre modèle d'affaires et la promesse que nous faisons à nos clients. Pour nous, la durabilité est un ingrédient essentiel du business, et non plus la cerise sur le gâteau ! Ceci est en parfait alignement avec notre raison d'être.

Quels sont vos objectifs pour les années à venir ?

Didier : Notre objectif est de continuer à faire vivre notre raison d'être, en accompagnant les PME et les ETI dans leur réflexion stratégique de durabilité au sens large, financière et extra-financière. Nous souhaitons être perçus comme un cabinet de référence pour initier et développer des changements en profondeur dans les entreprises. 

Valérie : L’enjeu est d’étendre notre impact, mais tout en restant une entreprise à taille humaine, avec une équipe d'Impact Enablers soudée. Ce qui prime est le plaisir à travailler ensemble, en gardant des contacts humains réguliers.

Guy : L’important pour nous est de viser la qualité et non la quantité, en nous concentrant sur la satisfaction de nos clients et la pertinence de nos méthodologies et outils. Dans les mois à venir, nous voulons valoriser davantage notre savoir-faire spécifique dans certaines filières sectorielles où nous avons accumulé une grande expérience en tant que dirigeants et de nombreuses références clients.

D’après vous, en 2025, quels sont les grands sujets auxquels sont confrontés les PME/ETI ?

Didier : Les entreprises doivent se préparer à affronter de nombreux défis.  Des défis aussi larges et variés que les conséquences du réchauffement climatique, la biodiversité, les mouvements sociaux, l'impact de l'intelligence artificielle… Elles doivent impérativement anticiper ces enjeux et adapter leur modèle d'affaires en conséquence pour éviter de se heurter à des obstacles insurmontables. A titre d’illustration, une étude récente montre que 68 % des dirigeants français (vs 45 % de leurs homologues internationaux) pensent que leur organisation disparaîtra d’ici 10 ans si leur modèle d’affaires n’évolue pas.

Guy : La dictature du court terme devient un défi majeur ! Les entreprises doivent éviter de se focaliser uniquement sur la fin du mois et réussir à prendre des décisions en raisonnant à plus long terme, malgré un contexte totalement incertain, tant au niveau politique, social, environnemental que réglementaire. Il leur faut gérer la superposition des temps, c'est-à-dire travailler simultanément sur le court terme, le moyen terme et le long terme, ce qui est loin d’être évident.

Valérie : Même si la pression de la réglementation tend à se relâcher, le mouvement vers la durabilité ne va certainement pas s'arrêter, car elle a obligé les entreprises à se poser les bonnes questions. Les choses avancent également sous la pression des acteurs financiers. Les banques et les fonds d'investissement jouent en effet un rôle crucial pour amener le temps long dans les discussions : ils sont conscients qu'une entreprise qui ne se concentre pas sur la durabilité aura de moindre capacité à recruter, fidéliser ses collaborateurs, vendre et obtenir des financements. Cela représente donc un risque pour l’équilibre de leur propre modèle d'affaires en tant que banques, fonds ou assurances. Il s’agit donc pour tous les acteurs d’un véritable enjeu de survie !

Comment envisagez-vous de les aider à relever ces grands défis ?

Valérie : Nous aidons les dirigeants et leurs équipes à prendre le recul nécessaire pour sortir de la dictature du court terme. Pour cela, nous utilisons une méthodologie systématique qui inclut un état des lieux 360 degrés pour évaluer la maturité de l'entreprise sur ces sujets et identifier les domaines nécessitant des améliorations.

Didier : La question du bon timing nous parait essentielle. Ainsi, nous profitons de moments de vie charnières de l'entreprise, comme l'hypercroissance, l'internationalisation, la croissance externe, ou l'arrivée de nouveaux actionnaires, pour les amener à se poser les bonnes questions sur leur gouvernance, leur leadership ou leur impact.

Guy : Lors de chaque mission, nous commençons systématiquement par évaluer la maturité de l’entreprise sur trois éléments fondamentaux : sa raison d'être (le pourquoi), sa culture (le comment) et sa stratégie (le quoi). Si ces trois éléments sont clairs, alignés et bien appropriés par les différentes parties prenantes, cela crée les conditions d'une exécution performante et durable.