Entre les normes ESG, l’ISO 26000, l’article 173, les 17 Objectifs de Développement Durables de l’ONU, la loi Pacte et l’avènement des Entreprises à Mission, la prochaine obligation de Déclaration de Performance Extra-Financière des Entreprises, il y a de quoi n’y voir, en apparence, qu’une source de nouvelles obligations venant s’ajouter à un quotidien administratif déjà surchargé.
Contraignants et anxiogènes, complexes, on ne dénombre pas moins d’une centaine de cadres de référence existants avec une liste de critères ESG, apportant plus de confusion que de clarté sur des intentions qui se veulent, au départ, simples : mesurer l’impact social et environnemental de l’entreprise et s’assurer de sa bonne gouvernance.
La mise en place d’une démarche RSE au sein d’une entreprise devient synonyme d’un laborieux remplissage de tableaux de reporting ou de questionnaires ESG dont les définitions évoluent tous les ans. Souvent, elle devient un jeu de compensation
à somme nulle qui invite l’entreprise à prendre des initiatives certes positives, mais qui n’influencent qu’à la marge sa stratégie et ses opérations. Il s’agit principalement d’améliorer des indicateurs de manière incrémentale pour
équilibrer l’impact négatif des activités de l’entreprise.
Elle n’invite pas à la remise en question profonde de ses modes de fonctionnement, de son business model ou de sa chaîne de création de valeur.
Or l’enjeu est justement celui-là : profiter de ce changement de paradigme et ce bouleversement des codes habituels de l’entreprise pour remettre en question son business model, le réinventer ou au minimum l’ajuster
afin de générer un véritable impact positif, qu’il soit social, sociétal, environnemental.
Questionner la raison d’être, l’utilité même de l’entreprise est un point de départ essentiel : il deviendra une étoile polaire qui éclairera et guidera l’ensemble des décisions stratégiques et opérationnelles. Dès lors, l’entreprise
s’orientera naturellement vers un processus de création de valeur qui impactera l’ensemble de ses parties prenantes. Il en découlera une responsabilité sociale de l’entreprise élargie et évidente, suivie de performances aussi bien financières qu’extra-financières que les différents rapports confirmeront.
Plus qu’une démarche RSE, la transition vers l’impact positif s’inscrit au cœur des opérations et de la vie de l'entreprise. Pour ce faire, nous nous appuyons sur quatre piliers structurants.
L’éveil d’une démarche authentique et sincère du leader et de ses équipes vers un impact positif
L’accompagnement du dirigeant et de l’organisation dans la gestion opérationnelle de l’entreprise
L’alignement de la gouvernance et la stratégie sur la nouvelle ambition et raison d'être
L’intégration de toutes les parties prenantes dans cette transition